Les nouvelles politiques d’asile européennes catégorisent les demandeurs d’asile en fonction de profils de vulnérabilité. À partir de cette volonté, des projets se mettent en place pour détecter, accueillir, traiter et entendre différemment les demandeurs d’asile ‘vulnérables’. 

S’il est important d’apporter une attention particulière à certains demandeurs qui cumulent des facteurs de fragilisation, une focalisation standardisée ne comporte-t-elle pas des dérives en laissant croire que les autres ne requièrent pas la même préoccupation ?
Cette discrimination, bien que positive, pose des questions éthiques telles que : Qui est reconnu vulnérable ? Qui évalue la vulnérabilité et jusqu’à quand est-on considéré ‘vulnérable’ ?

De plus, cette désignation, qui portent sur les personnes plutôt que sur les situations qu’elles vivent, risque de les stigmatiser et de les assigner à une identité difficile à changer, vu les bénéfices qui y seront attachés. Les différents orateurs aborderont ces questions éthiques, politiques et des pistes de réflexion à partir de leurs expériences de terrain.

Interventions

• Introduction : Samira Kholti, Coordinatrice du Réseau « Santé Mentale en Exil ».
• Le droit européen de l’asile à l’heure de la vulnérabilité : Hélène Gribomont, Doctorante au CeDIE – Equipe Droit et Migration (UCL).
• Que signifie être vulnérable ? : Alain Vanoeteren, Directeur du SSM Ulysse.
• Les conséquences cliniques de la notion de vulnérabilité : Sibel Agrali, Directrice duCentre de Soins « Primo Levi », à Paris.
• La prise en charge des vulnérabilités cachées: Dr Renaud Brankaer, Psychiatre et Médecin-Directeur du SSM Ulysse.
• Modératrice : Pascale De Ridder, Psychologue au SSM Ulysse.

Inscription gratuite mais obligatoire vu le nombre de places limité.  Renseignements auprès de Samira Kholti, Coordinatrice du Réseau « Santé mentale en Exil »:

Par téléphone : 02/ 533 06 70
Par mail : reseau@ulysse-ssm.be

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