L’asbl INTACT organise une séance d’intervision le mercredi 10 juin de 13h30 à 16h à Liège.
Depuis avril 2014 la jurisprudence du CCE relative aux demandes d’asile pour les filles craignant d’être excisées dans leur pays d’origine a évoluée : Le CCE reconnaît qu’il existe un risque objectif de MGF pour les filles intactes originaires de Guinée ou de Djibouti au vu du taux de prévalence élevé dans ces pays. Toutefois, le CCE qui octroi le statut de réfugié à une fille intacte peut décider dans le même arrêt de refuser le statut au(x) parent(s) de la fillette et autres membres de la famille. Les droits qui sont attachés au statut de réfugié pour l’enfant mineure sont par conséquent, difficiles à faire appliquer en raison du statut précaire des parents.
Nous constatons également les difficultés pour les femmes qui ont subi une MGF et qui ont fui leur pays parce qu’elles craignent d’autres forme de violences d’exprimer ou de démontrer le bien-fondé de leur crainte.
Que pouvons-nous faire pour mieux protéger ces filles et leurs familles qui nous consultent ?
Comment veiller à ce que les droits de l’enfant soient garantis ? Comment garantir une meilleure prise
en considération de cette question de genre et de l’intérêt de l’enfant par les instances d’asile ?
En quoi consiste le séminaire ?
Charlotte Chevalier, juriste de l’asbl INTACT mènera l’intervision. Les participants sont invités à transmettre leurs questions ou préoccupations, au plus tard une semaine avant la rencontre. La séance sera introduite par un bref rappel théorique. Ensuite, des échanges auront lieu sur base des
situations concrètes et les préoccupations apportées par les participants.
Objectif du séminaire ?
L’objectif est d’échanger les expériences, outils, bonnes pratiques et jurisprudence en la matière pour renforcer la qualité des interventions et partant, la protection des femmes et fillettes.
Toutes les informations ici : site INTACT