La présente nouvelle Déclaration interinstitutions est rédigée et signée par un plus grand nombre
d’institutions des Nations Unies, désireuses de lutter pour l’abandon des mutilations sexuelles féminines. Elle repose sur de nouveaux éléments de preuve et sur les enseignements tirés au cours de la décennie écoulée. Elle met en lumière la large reconnaissance du lien avec les droits de l’homme et de la dimension juridique du problème et fournit des données récentes sur la prévalence des mutilations sexuelles féminines. Elle
résume les constatations issues de la recherche relatives aux raisons pour lesquelles la pratique perdure, soulignant qu’il s’agit d’une convention sociale qui ne peut être modifiée que par une démarche collective coordonnée qui sera le fait des communautés pratiquant ces interventions. Elle résume également les travaux de recherche récents sur ses effets dommageables pour la santé des femmes, des filles et des nouveau- nés. Tirant parti de l’expérience acquise suite aux interventions entreprises dans de nombreux pays, la nouvelle Déclaration décrit les éléments indispensables à la fois pour oeuvrer en faveur d’un abandonnement complet des mutilations sexuelles féminines et pour prendre soin de celles qui ont souffert, et continuent à souffrir de leurs conséquences.