Étude d’INTACT sur l’intérêt de l’enfant

Étude d’INTACT sur l’intérêt de l’enfant

Les mécanismes de prévention et de protection de ces filles à risque d’excision impliquent parfois la prise de mesures protectionnelles. Ces mesures peuvent aller notamment jusqu’au placement de la fillette afin d’empêcher un retour au pays. Lorsque des mesures répressives en application de l’article 409 du Code pénal sont prises à l’égard des parents des filles excisées, cela n’est pas sans conséquences pour l’enfant.

Face à ces cas de figure, une réflexion a été entamée par l’asbl INTACT sur l’intérêt supérieur de l’enfant, tel qu’il est mis en avant dans la Convention internationale des droits de l’enfant (art. 3).

«Les hommes doivent prendre leur responsabilité dans la lutte contre l’excision » – entretien avec Idrissa Salou

«Les hommes doivent prendre leur responsabilité dans la lutte contre l’excision » – entretien avec Idrissa Salou

Le projet européen Men Speak Out a été mené en 2015 et 2016 dans trois pays, le Belgique, les Pays-Bas et la Grande Bretagne, et coordonné par le GAMS Belgique. Il visait à intégrer les hommes issus des diasporas et vivant en Europe dans la lutte contre les mutilations génitales féminines.
Nous avons donné la parole à, Idrissa, l’un des hommes formé comme pair éducateur dans le cadre du projet. « Avant de connaître ma compagne et le GAMS je pensais que les mutilations génitales féminines étaient des pratiques normales et bonnes pour les filles. »