Girl Rising ou comment briser le cycle de la pauvreté : quelques filles du Sud nous racontent leur combat pour lutter la violence et accéder à l’éducation

Girl Rising ou comment briser le cycle de la pauvreté : quelques filles du Sud nous racontent leur combat pour lutter la violence et accéder à l’éducation

Dans le cadre du Conseil Consultatif de la Solidarité Internationale, Plan Belgique organise une après-midi de sensibilisation sur les violences de genre. L’après-midi s’ouvrira avec l’exposition « Excision, ma façon de dire NON! », suivi de la projection de séquences du documentaire « Girl Rising » avec un débat.

Atelier: Parentalité dans la migration – 1er volet

1 volet d’un cycle de 3 ateliers sur la parentalité.

Ce premier volet s’adresse aux représentants – hommes et femmes – des communautés. Le 2e volet qui aura lieux au 1er semestre de 2015 s’adressera quant à lui aux professionnels-les. Et le 3e volet qui aura lieux au 2e semestre de 2015 réunira les représentants-es des communautés et les professionnels-les.

Charleroi – Deuxième matinée de sensibilisation

Charleroi – Deuxième matinée de sensibilisation

Suite à la matinée du 20 juin, organisée à la MADO, avec le Centre Local de Promotion de la Santé de Charleroi-Thuin (CLPS CT) et le Centre Régional d’Intégration de Charleroi (CRIC) dont l’ASBL Femmes Africaines et la Maison Plurielle sont partenaires, le réseau des SC-MGF vous propose une seconde matinée de sensibilisation consacrée à la thématique de l’excision où cette fois-ci vous pourrez vous pencher sur trois des aspects spécifiques de la problématique : les enjeux psychologiques, les aspects médicaux, les aspects socio-culturels.

Prévenir et réprimer une forme de maltraitance issue de la tradition : le cas des mutilations génitales féminines

Prévenir et réprimer une forme de maltraitance issue de la tradition : le cas des mutilations génitales féminines

Le colloque aura pour objectif de mettre l’accent sur les mécanismes de prévention et de protection des victimes au cœur des actions judiciaires. Si la question des MGF est une maltraitance à appréhender « comme les autres », elle nécessite certainement une réflexion spécifique tant au regard de la systémique familiale qu’implique une telle pratique qu’au regard de la notion de l’intérêt supérieur de l’enfant. Les questions relatives aux difficultés de détecter les situations, aux mesures de prévention et de protection seront abordées avec un focus sur les alternatives au placement et la collaboration entre acteurs.

Par ailleurs, d’un point de vue pénal, nous ferons un état des lieux des situations répertoriées au sein de divers parquets belges et relèverons les obstacles au bon traitement des dossiers afin d’envisager des pistes de solutions visant à garantir une gestion efficace des situations.

Des experts étrangers viendront éclairer les débats.

D’un intérêt à un engagement professionnel : un pont entre la Belgique et la Guinée – témoignage de Jessica Tatout

D’un intérêt à un engagement professionnel : un pont entre la Belgique et la Guinée – témoignage de Jessica Tatout

Dans le travail que je fais en Guinée, j’ai appris beaucoup de choses que je peux utiliser ici : mes connaissances de la problématique, de la Guinée, et l’ouverture… Cela m’aide par exemple dans le contact avec les femmes ou avec les hommes qui viennent au GAMS. Mais, à l’inverse ce que j’ai appris au GAMS m’aide aussi en Guinée. Par exemple, quand je suis retournée en Guinée cet été, j’ai emporté tous les outils développés par le GAMS. Je les ai partagés là-bas avec les collègues et avec les comités dans les villages. Ils les ont beaucoup appréciés.

Relais communautaires: les hommes agissent aux côtés des femmes et avec elles! – témoignage d’Alpha Soumah

Relais communautaires: les hommes agissent aux côtés des femmes et avec elles! – témoignage d’Alpha Soumah

Je suis très content d’être un homme impliqué dans la lutte des mutilations génitales. J’ai aussi été très satisfait du nombre de messieurs qui ont participé à la formation de relais communautaire. Je croyais que j’étais seul…, mais à ma sortie du centre, j’ai compris qu’il y avait beaucoup de personnes aussi qui étaient impliquées. Ca, ça m’a donné encore plus de courage parce que j’ai découvert beaucoup de messieurs, des jeunes. Plus je passais de temps avec eux, plus cela m’a prouvé que beaucoup sont impliqués dans la lutte contre les mutilations génitales féminines. Donc, pour moi encore, il est important d’aller de l’avant: ceux qui ne savent pas, les messieurs qui croient que ça ne les concerne pas, je vais leur dire que ça les concerne. Nous sommes les pères de famille, nous sommes les pères des jeunes filles et nous sommes les maris de ces dames. Quand elles souffrent, nous aussi forcément on va souffrir, surtout si on les aime, …

An Vercoutere – Un pont entre la Guinée et la Belgique

An Vercoutere – Un pont entre la Guinée et la Belgique

Notre approche est très locale : on joue sur le changement de comportement mais avec du respect pour la culture. (…) Nous, on va d’abord demandé la parole, on regarde ce qui se passe, on ne juge pas, on ne sensibilise pas encore. On repart et puis on contacte ceux qui ont assisté aux causeries et qui se positionnaient vraiment contre l’excision. On les contacte et on collabore avec eux. (…) Il y a eu des initiatives locales, que nous n’imaginions pas! Par exemples, des personnes ressources, des villageois, faisaient des petites visites à domicile, c’est-à-dire des entretiens entre deux personnes et pas en groupe. Dans certains villages, par exemple à Gbéléma, le doyen du village a dit que maintenant s’il y a encore une fille qui est excisé, il faut payer le prix, une amende: un bœuf doit être donné au village. Ce sont des choses qui sont très touchantes. Et je crois que c’est ça qui a été la force de la sensibilisation.