A ce moment-là, en 2011, je ne connaissais pratiquement rien de ce qui existait en Belgique, au niveau réseau. J’avais vaguement entendu parler du GAMS mais sans plus. Je ne connaissais même pas INTACT ! C’est vraiment à partir de cette situation que je me suis informée, j’ai bouquiné, j’ai fait des recherches. Et j’ai trouvé que c’était vraiment un terrain dans lequel il fallait avancer mais pas seule.
La permanence du GAMS à Anvers ne cesse de développer ses activités. A partir du mois de janvier, deux autres activités, en dehors des entretiens individuels, y verront le jour: La réunion pour nouvelles inscrites : pour les femmes et hommes…
C’est en Belgique, lors d’une consultation chez un gynécologue, 5 ans après son arrivée, que Mme Fos a appris qu’elle était « différente des autres femmes », que toutes les femmes n’étaient pas excisées. Suite à la réaction du gynécologue, elle se sent mal. Elle décide d’en parler à quelqu’un de confiance qui l’oriente vers un Planning Familial (Louise Michel). Mme Fos prend alors conscience que si elle n’obtient pas un statut de réfugiée, de retour au pays, sa fille risque d’être elle-même excisée. A ce moment-là, elle décide d’agir. Elle contacte les journaux, la télévision. Elle décide de se battre pour préserver sa fille.