Au 31 décembre 2016, 70 576 filles et femmes originaires d’un pays où se pratique les mutilations génitales féminines résidaient en Belgique. Parmi elles, 25 917 sont concernées par les mutilations génitales féminines (soit déjà excisées, soit à risque) dont 9 164 mineures (moins de 18 ans). Dans l’hypothèse moyenne (intacte si arrivée avant 5 ans et excisée si arrivée après 5 ans), 17 575 filles et femmes excisées vivent en Belgique et 8 342 sont intactes mais à risque d’excision si aucun travail de prévention n’est effectué. Les cinq nationalités les plus représentées sont la Guinée, la Somalie, l’Egypte, l’Ethiopie et la Côte d’Ivoire. La Flandre est la région la plus affectée par la problématique avec plus de 11 000 filles et femmes excisées ou à risque contre 8 000 en Région Bruxelles-Capitale et 5 500 en Région Wallonne. Chaque année, il y a 1 419 femmes excisées nécessitant une prise en charge appropriée qui accouchent dans une maternité belge.
Les Cahiers du Fonds Houtman Cahiers n°05 – Gams – déc.2007 « Le Fonds Houtman a décidé de consacrer le cinquième numéro de ses Cahiers au problème immense de la lutte contre les mutilations génitales féminines. Madame Khadidiatou Diallo, qui dirige…
L’association INTACT vient de publier une nouvelle étude, menée par Charlotte Chevalier, de la jurisprudence relative à l’évaluation des demandes d’asile fondées sur des violences de genre au regard des documents médiaux et psychologiques. « A partir de la jurisprudence du…
Les mécanismes de prévention et de protection de ces filles à risque d’excision impliquent parfois la prise de mesures protectionnelles. Ces mesures peuvent aller notamment jusqu’au placement de la fillette afin d’empêcher un retour au pays. Lorsque des mesures répressives en application de l’article 409 du Code pénal sont prises à l’égard des parents des filles excisées, cela n’est pas sans conséquences pour l’enfant.
Face à ces cas de figure, une réflexion a été entamée par l’asbl INTACT sur l’intérêt supérieur de l’enfant, tel qu’il est mis en avant dans la Convention internationale des droits de l’enfant (art. 3).
« Good practices to protect refugee women and girls from violence in the EU » is a joint project of the World Future Council, UN Women German Committee and Filia Foundation. The final report was published on the 18th of December 2016…
Avec cette publication, les Stratégies Concertées de lutte contre les mutilations génitales féminines (SC-MGF) et le Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles féminines (GAMS Belgique) veulent déconstruire les idées reçues et les stéréotypes sur les « victimes et auteurEs » des mutilations génitales féminines (MGF).
A State-of-the-Art Synthesis on Female Genital Mutilation/Cutting – What Do We Know Now?august 2016 Ce rapport, publié par UK aid et le Population Council, permet d’avoir un aperçu des plus récentes chiffres et informations contextuelles concernant les mutilations génitales féminines.…
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié, le 16 mai 2016, de « Nouvelles lignes directrices pour améliorer les soins aux millions de femmes vivant avec des mutilations sexuelles ». Ce Guideline, disponible en anglais, concerne en particulier les professionnel-le-s de…