Le point de vue a été développé à partir d’expériences menées dans les grandes villes des Pays-Bas. Les GGD (services médicaux municipaux) ont développé, en collaboration avec les communautés concernées et certains partenaires, une méthode pour aborder le sujet de l’excision, en évaluer le risque et d’apporter l’aide appropriée en cas d’intention d’excision ou en cas de problèmes si celle-ci a eu lieu. Les expériences ont permis de retirer au sujet son caractère de tabou et ont amené les parents à s’interroger sur les conséquences de l’excision pour leur(s) fille(s). Le JGZ remplit un rôle important dans la mesure où il rentre en principe en contact avec toutes les filles dès leur naissance. Le JGZ agit ici en étroite collaboration avec les partenaires tels que les associations à base communautaire, les sages-femmes, gynécologues, pédiatres, puéricultrices et les centres de conseil et de déclaration pour la maltraitance des enfants L’excision est une pratique culturelle séculaire dans les pays d’Afrique et dans certains groupes de population du Proche-Orient, d’Asie et d’Amérique du Sud. Les communautés qui la pratiquent et qui ont émigré en Occident ont apporté cette coutume avec eux et les Pays-Bas ne font pas exception à la règle. Pour plus d’information: meisjesbesnijdenis.nl. On utilise aux Pays-Bas le terme de mutilations génitales féminines (MGF) afin d’en souligner le caractère intolérable. Pour établir le dialogue avec le groupe cible, les agents de prévention utilisent en pratique la terminologie moins violente de « circoncision des filles » (meisjesbesnijdenis)
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Les Pays-Bas considèrent l’excision comme une forme sévère et irréparable de maltraitance et une atteinte fondamentale aux droits de l’homme et à l’intégrité physique.
Le gouvernement rejette donc l’excision: elle est interdite par la loi et se doit d’être prévenue et combattue. Les services de santé pour la jeunesse (JGZ) jouent un rôle important dans la prévention de l’excision en entrant en dialogue avec les communautés (groupes ethniques) qui pratiquent les MGF.
C’est ce qu’établit le Point de vue Prévention des Mutilations Génitales Féminines (MGF) par les services de santé pour la jeunesse. Le point de vue a été développé par le Centre Santé de la Jeunesse du RIVM, en collaboration avec Pharos