On estime que 100 à 140 millions de filles et de femmes vivent actuellement de par le monde avec une mutilation génitale : clitoridectomie, excision ou infibulation, et qu’au moins trois millions de filles risquent chaque année de subir ces mutilations (OMS 2008).
Les mutilations génitales féminines (MGF) se pratiquent dans au moins 28 pays africains, mais également parmi certains groupes ethniques en Amérique Latine, au Moyen-Orient et en Asie.
La prévalence diffère beaucoup selon les régions, y compris au sein même des pays. Le groupe ethnique et la région d’origine en sont les facteurs déterminants.
Pour les familles établies en Europe, la pratique continue, dans des proportions moindres, lors de vacances dans le pays d’origine ou sur le territoire du pays d’accueil. Le problème a plusieurs composantes, car il s’agit non seulement de protéger les petites filles qui sont à risque de subir cette pratique mais aussi de prendre en charge les complications gynéco-obstétricales que peuvent présenter les femmes excisées et de répondre à une demande croissante de chirurgie réparatrice.
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