La Belgique a réaffirmé son engagement de protéger les femmes victimes ou menacées de mutilations génitales lors de la 57e
session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU sur l’élimination et la prévention de toutes les violences à
l’égard des femmes et des filles. Par ailleurs, les refontes des directives européennes sur l’accueil et la procédure obligent les Etats à
tenir compte des groupes vulnérables et à prévoir des procédures adaptées.
Malgré ce contexte international, la pratique des instances d’asile s’est nettement durcie en ce qui concerne la prise en compte d’une crainte de MGF, en particulier pour les demandeurs d’asile d’origine guinéenne. C’est essentiellement la question de la protection effective contre les MGF qui pose problème lorsque la crainte concerne des petites filles.
Le colloque sera axé sur les évolutions constatées dans la jurisprudence des instances d’asile et sur des sources d’information disponibles sur la Guinée. Il s’agit également de rendre compte des derniers développements législatifs tant européens que du Conseil de l’Europe et des Nations Unies sur l’asile et les MGF.
Ce colloque est adressé aux parlementaires, aux instances d’asile, aux praticiens du droit des réfugiés et de l’accueil (avocats, …).
Pour plus d’informations concernant le programme et les inscriptions, visiter le site d’INTACT.