« Le présent rapport examine la question des mutilations génitales féminines, dont l’excision (MGF/E), en République de Guinée. Il met en exergue l’ampleur et l’évolution de ces pratiques dans le pays, ainsi que les méthodes employées. Le rapport souligne l’impact de ces mutilations sur certains droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles qui en sont victimes. Il rend également compte des efforts du gouvernement et de ses partenaires nationaux et internationaux, et identifie les principaux facteurs qui limitent l’efficacité des mesures de lutte contre ces pratiques. Le rapport s’achève sur des recommandations adressées aux autorités nationales, à la société civile et à la communauté internationale en vue de renforcer le combat contre les MGF/E »
« Bien qu’interdite par le droit positif guinéen, la pratique des MGF/E est très largement répandue en République de Guinée où 97 % des filles et des femmes âgées de 15 à 49 ans ont subi l’excision. Les MGF/E sont pratiquées à grande échelle dans chacune des quatre régions naturelles du pays, et dans toutes les ethnies, religions et milieux socioprofessionnels. Alors que la pratique tend à diminuer au niveau international, une Enquête nationale démographique et de santé menée en 2012 conclut à une légère augmentation du taux de prévalence des MGF/E en Guinée depuis 2002. Le pays occupe ainsi le deuxième rang au classement mondial en ce qui concerne le taux de prévalence en la matière, derrière la Somalie. «
Vous trouverez le rapport dans sa totalité Ici.