Recherche récente belge sur la procédure d’asile et les idées concernant le rôle des hommes dans MGF
L’AWEPA en collaboration avec le GAMS Belgique et INTACT vous invite à l’occasion de la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines (MGF) le lundi 6 février 2017 à la Chambre des Députés, 13 Rue de Louvain, 1000 Bruxelles. (Présentez-vous à l’entrée des visiteurs)
Le 6 février 2003, le Comité Interafricain (IAC) tient une conférence internationale à Addis-Abeba (Ethiopie). Les délégués de trente pays africains et plusieurs organisations des Nations Unies discutèrent de la tradition des MGF et des conséquences graves que cette tradition peut avoir pour les filles et les femmes. Les délégués ont convenu à l’unanimité qu’il faut mettre un terme à cette tradition en Afrique et dans le reste du monde. Le 6 février fut ainsi déclaré Journée internationale de Tolérance Zéro contre les MGF.
Pour répondre à l’appel de l’IAC, l’AWEPA (l’Association des Parlementaires Européens partenaires de l’Afrique) a mis en place en collaboration avec le GAMS et INTACT une plate-forme, avec chaque année un colloque pour sensibiliser la Belgique au sujet des MGF et pour discuter de la façon dont les MGF peuvent être combattues.
PROGRAMME:
- 12h00 – 12h10 Accueil avec sandwiches
- 12h10 – 12h35 Allocution de bienvenue et mise en place de la plateforme Journée Tolérance Zére contre les MGF – Els Van Hoof, Députée Fédérale, Coordinatrice MGF AWEPA
Information sur le travail de «l’Association des Parlementaires Européens partenaires de l’Afrique» (AWEPA) dans la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF)
- 12h35 – 12h55 – MGF et procédures d’asile: Étude sur la loi concernant la prise en compte de la santé mentale dans la demande d’asile fondée sur les MGF et les violences de genre – Charlotte Chevalier, juriste chez INTACT.
Étude réalisée par INTACT en 2016:
Cette étude comprend une analyse de jurisprudence sur la manière dont les instances d’asile tiennent compte des aspects liés au trauma dans le cadre des demandes d’asile introduites par des femmes victimes de mutilations génitales féminines (MGF) ou d’autres violences de genre. Après avoir relevé les différents aspects liés aux difficultés de preuve et à l’évaluation de la crédibilité dans ce cadre, des recommandations sont formulées afin d’améliorer cette prise en compte. - 12h55 – 13h15 – Men Speak Out, Sarah O’Neill, anthropologue médicale, chercheuse post-doc, Institut de Médecine Tropicale d’Anvers.
Une étude qualitative et quantitative a été réalisée auprès d’hommes migrants en Belgique, Royaume-Uni et Hollande pour mieux comprendre leur perception des mutilations génitales féminines et leur rôle dans la perpétuation de la pratique. Cette étude permet de mieux comprendre l’influence de la migration sur la perception de la pratique, mais également l’importance de programmes de prévention et sensibilisation à grande échelle auprès des primo-arrivants.
Men Speak Out est un projet européen de deux ans coordonné par le GAMS Belgique en partenariat avec FORWARD UK, HIMILO Foundation et l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers. - 13h15 – 13h40 – Réaction Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, Marijke Weewauters – Conseillère
Réaction FEDASIL, Martine Hendrickx – Consultant politique FEDAS
- 13h40 – 14h00 – Questions & Réponse
- 14h00 – 14h15 – Déclarations finales Députés Féderaux: Els Van Hoof (CD&V), Rita Bellens (NVA), Katrin Jadin (MR) s.r., Ine Somers (Open VLD) s.r., Fabienne Winckel (PS),Fatma Pehlivan (SP.a), Murielle Gerkens (Groen-Ecolo),Georges Dallemagne (CDH) s.r.