Les photos d’Emmanuelle BARBARAS et les textes de Pierre MOYON s’articulent autour de quatre axes : la violence au travail, la violence par le sexe, la violence des coutumes, la violence des conflits. Le parcours débute par un panneau informatif et les chiffres-clés des thèmes abordés : travail des filles, harcèlement, tourisme sexuel, pédophilie, excision, prostitution, filles-soldats, viols collectifs…
En 2013, refuser l’excision est encore un acte de bravoure. L’exciseuse qui enterre son couteau, la mère qui dit non à sa belle-famille, le médecin qui refuse d’être complice de la pratique : tous prennent un risque en disant « non » aux mutilations.
Le parcours proposé permet de replacer le reportage photo dans un contexte culturel et socio-économique via des témoignages, sous forme de capsules vidéo, d’acteurs-trices de l’excision (exciseuses, victimes, maris des victimes et opposants). De même, chaque photographie est légendée afin que le visiteur puisse se rendre compte des implications des images proposées à son regard.
L’option prise par la photographe se veut respectueuse des personnes. La violence de la pratique des mutilations conjugales et les effets dévastateurs pour les victimes sont ici, loin des images chocs, mis en lumière avec une sobriété et un esthétisme qui soulignent l’importance de ce combat sociétal de première importance.
Les objectifs de cette exposition sont d’informer et sensibiliser le public à la question des mutilations génitales, d’aider les victimes de cette pratique dans leur parcours de résilience, de sensibiliser et informer les professionnels et futurs professionnels de première ligne confrontés à cette problématique.
Pour ses 12 ans, Diariatou reçoit comme cadeau de ses parents un voyage au Sénégal pour aller découvrir la famille de sa maman. Mais Diariatou n’est pas au courant des traditions ayant court dans ce pays.
Goubé est une jeune fille sénégalaise. Elle habite chez sa tante Daba. Un jour, elle apprend qu’elle doti se marier avec son cousin, Sidi. Mais tous deux souhaitent choisir eux-mêmes avec qui se marier. Vont-ils réussir à échapper au destin préparé par leurs parents ? Et quels terribles secrets cache Daba ? Pourquoi veut-elle protéger Goubé ?
Chaque année, au Burkina Faso, plus de 2000 femmes meurent de complications liées à la grossesse et à l’accouchement. La plupart de ces décès pourraient être évités. Dans cette synthèse, Amnesty International appelle le gouvernement du Burkina Faso à : allouer des ressources adéquates aux soins de santé en matière de sexualité et de reproduction ; réduire les obstacles physiques et culturels qui empêchent les femmes pauvres des régions rurales d’accéder à ces soins de santé ; mettre à disposition des informations accessibles sur le droit à la santé et les droits sexuels et reproductifs ; assurer un suivi efficace des politiques gouvernementales visant à réduire la mortalité maternelle.